*2011 Création du Blog. From Paris, France. Par Morgane BRAVO *Avocat de formation, expérience Diplomatique... 2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud)*

mercredi 14 décembre 2011

*Québec prendra la présidence de TV5 Monde en 2012-2013...*



L'ensemble des représentants à la XXIIe Conférence des ministres de TV5 Monde tenue à Paris.
La XXIIe Conférence des ministres responsables de TV5 avait lieu, à Paris, le 5 décembre dernier. La sous-ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Sylvie Barcelo, représentait le gouvernement du Québec à cette occasion.

Lors de cette rencontre, les partenaires ont pris connaissance du bilan des opérations et du plan stratégique de TV5 Monde et TV5 Québec Canada. Les perspectives 2012 de ces deux chaînes leur ont aussi été présentées. De plus, les participants se sont positionnés au sujet du budget de TV5 Monde ainsi que des orientations de l’organisme pour son prochain plan stratégique 2013-2016.

Parmi les points positifs, il est intéressant de mentionner l'amélioration de la diffusion mondiale de TV5 Monde, qui est passée de 188 millions de foyers en 2008 à 220 millions en 2011, et ce malgré un climat mondial incertain dans le domaine audiovisuel. Par ailleurs, le Québec s’est réjoui del’augmentation du pourcentage de temps d’antenne occupé par les émissions des partenaires hors France (31 %), plus particulièrement de celuides émissions du Québec (près de 13 %).

Soulignons que Mme Barcelo a accepté, au nom du Québec, de prendre la présidence de TV5 Monde pour les deux prochaines années, et ce, à compter de janvier 2012. Ainsi, le Québec sera appelé à :

  • diriger les travaux de la Commission financière de TV5
  • organiser la réunion des hauts fonctionnaires responsables de TV5, à l’automne 2012
  • préparer la XXIIIe Conférence des ministres responsables de TV5, à l’automne 2013

Rappelons que le Québec est l’un des cinq gouvernements bailleurs de fonds de TV5, tout comme la France, la Suisse, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Canada. Le ministère des Relations internationales et celui de la Culture, des Communications et de la Condition féminine se partagent la responsabilité de ce dossier pour le Québec.

TV5 Monde est la première chaîne mondiale de télévision en français et rejoint plus de 220 millions de foyers dans plus de 200 pays et territoires. Il est l'un des trois plus grands réseaux mondiaux de télévision, aux côtés de MTV et de CNN. Dix chaînes francophones sont partenaires de TV5 Monde, dont Radio-Canada et Télé-Québec.

TV5 Québec Canada
TV5 Monde

Gouvernement du Québec

samedi 19 novembre 2011

*Arianna Huffington and Joseph E. Stiglitz: The Way Forward...*



Arianna Huffington and Joseph E. Stiglitz shared the stage at 92nd Street Y on March 2 week as part of Meeting of the Minds series. "Unscripted and unmoderated," as Huffington noted.

The highlights here feature discussion of Stiglitz's at the time upcoming appearance at the Congressional Oversight Committee, an agreement that we are living with some kind of weird hybrid form of capitalism where "you socialize losses and privatize profits," and why the sense of urgency to save the financial industry has not been applied to the creation of jobs. "We have the best government money can buy," Stiglitz wryly noted. Remarking on the responsibility and obligation corporations have to maximize profits, he added, pointedly: "They almost have an obligation to buy the politicians in any way they can, so long as they don't go to jail. » 


*Crise financiere expliquée aux nuls...*




*La Mondialisation...*


Révélations effarante de John Perkins ancien assassin économique pour le compte des Etats Unis. Politique néo-coloniale, plans d'ajustement structurel, assassinats, intervention militaire. La véritable pierre angulaire de la mondialisation expliqué ici par l'un de ses acteurs.

Extrait du Film Zeitgeist: Addendum


dimanche 6 novembre 2011

*Joseph E. Stiglitz : La mondialisation de la protestation...*

 Par : Joseph E. Stiglitz :

Le mouvement protestataire qui a débuté en Tunisie en janvier pour s’étendre par la suite à l’Égypte puis à l’Espagne est désormais un phénomène mondial, avec des manifestations qui prennent d’assaut Wall Street et plusieurs villes d’Amérique.

NEW YORK – La mondialisation et la technologie moderne permettent désormais aux mouvements sociaux de transcender les frontières aussi rapidement que les idées. Et la contestation sociale a trouvé un terrain fertile partout dans le monde : un sentiment que le « système » a échoué et la conviction que, même au sein d’une démocratie, le processus électoral n’arrangera pas les choses – du moins, en l’absence d’une forte pression de la part de la rue.
En mai, je me suis rendu sur les lieux des manifestations tunisiennes ; en juillet, j’ai eu l’occasion de parler avec les indignados espagnols ; je suis ensuite allé rencontrer les jeunes révolutionnaires égyptiens sur la place Tahrir au Caire ;  il y a quelques semaines enfin, j’ai discuté avec les contestataires d’Occupy Wall Street, à New York. Il existe un thème commun, exprimé par le mouvement OWS, et qui se résume en une phrase simple : « Nous représentons les 99% ».
Ce slogan fait écho au titre d’un article que j’ai récemment  publié : « Of the 1%, for the 1%, and by the 1% » (Des 1%, pour les 1%, et par les 1%), décrivant l’augmentation considérable des inégalités aux États-Unis : 1% de la population détient plus de 40% de la richesse et perçoit plus de 20% des revenus. Et les personnes appartenant à cette strate raréfiée sont souvent grassement récompensées, non pas pour leur contribution à la société – bonus et plans de sauvetage anéantissent clairement cette justification des inégalités – mais parce qu’ils sont, disons les choses clairement, des rentiers prospères (et parfois corrompus).
Il est indéniable qu’une partie de ces 1% a grandement apporté sa contribution. En effet, les bienfaits sociaux apportés par de nombreuses véritables innovations (par opposition aux nouveaux « produits » financiers qui ont fini par dévaster l’économie mondiale) ont pour la plupart grandement excédé ce qu’ont perçu leurs inventeurs.
Partout dans le monde, l’influence des politiques et les pratiques anti-concurrentielles (souvent soutenues par les politiques) ont joué un rôle central dans le creusement des inégalités économiques. Et les systèmes fiscaux dans le cadre desquels des milliardaires comme Warren Buffett payent moins d’impôt (en pourcentage de leur revenus) que leur secrétaire, ou dans lesquels les spéculateurs ayant participé à l’effondrement de l’économie mondiale sont taxés à des taux inférieurs aux taux imposés à ceux qui travaillent pour eux, n’ont fait que renforcé cette tendance.
Les recherches de ces dernières années ont montré à quel point la notion d’équité était importante et ancrée. Les manifestants espagnols et ceux des autres pays ont raison d’être indignés : voici un système dans lequel les banquiers sont renfloués, tandis que ceux qui en ont été la proie sont livrés à eux-mêmes. Pire, les banquiers sont désormais de retour à leurs postes, gagnent des bonus dont le montant dépasse ce que la plupart des travailleurs espèrent gagner dans toute une vie, tandis que les jeunes qui ont travaillé dur pendant leurs études et respecté les règles du jeu n’ont aucune perspectives d’emploi épanouissantes.
La montée des inégalités est le produit d’un cercle vicieux : les riches rentiers ont recours à leur fortune pour façonner la législation dans l’objectif de protéger et d’accroître leur richesse – et finalement leur influence. La Cour suprême des États-Unis, dans sa célèbre décision Citizens United, autorise librement les grandes entreprises à utiliser leur argent pour influencer l’orientation de la politique. En revanche, alors que les plus riches sont autorisés à recourir à l’argent pour assoir leurs opinions, dans la rue la police m’a interdit de m’adresser aux manifestants de l’OWS à travers un mégaphone.
Le contraste entre une démocratie sur-réglementée et des banques non-réglementées n’est pas passé inaperçu. Mais les manifestants sont ingénieux : ils ont repris ce que j’avais dit à la foule et l’ont répété pour que tout le monde puisse l’entendre haut et fort. Et pour empêcher que le « dialogue » ne soit interrompu par les applaudissements, ils ont eu recours à des signes de main énergiques pour exprimer leur approbation.
Ils ont raison d’affirmer que notre « système » a un problème. Partout dans le monde, nous avons sous-exploité un certain nombre de ressources – des personnes désireuses de travailler, des machines inutilisées, des bâtiments vides – et sommes faces à des besoins non-satisfaits : lutte contre la pauvreté, promotion du développement, et modernisation de l’économie pour lutter contre le réchauffement climatique, pour n’en nommer que quelques-uns. En Amérique, après la saisie de plus de sept millions de maisons au cours des dernières années, les maisons vides contrastent avec les sans-abris.
Les manifestants ont été critiqués pour leur absence de propositions. Mais là n’est pas la question des mouvements protestataires. Ils sont l’expression d’une frustration à l’égard du processus électoral. Ils constituent une alarme.
Les manifestations anti-mondialisation qui ont eu lieu à Seattle en 1999, lors de ce qui était supposé être l’inauguration d’une nouvelle série de négociations commerciales, ont attiré l’attention sur les échecs de la mondialisation et des institutions et accords internationaux qui la gouvernent. Lorsque la presse s’est intéressée aux revendications des manifestants, elle a décelée chez eux une vérité certaine. Les négociations commerciales qui ont suivi ont été différentes – du moins en principe, elles étaient censées constituer un cercle en faveur du développement, remédier à certaines des lacunes mises en évidence par les manifestants – et le Fonds monétaire international a par la suite entrepris des réformes importantes.
De la même manière, aux États-Unis, les manifestants pour les droits civiques dans les années 1960 ont attiré l’attention sur le racisme institutionnalisé omniprésent dans la société américaine. Cet héritage n’a toujours pas disparu, mais l’élection du président Barack Obama montre à quel point ces manifestations ont bouleversé l’Amérique.
À un premier niveau, les manifestants d’aujourd’hui réclament peu : la possibilité d’utiliser leurs compétences, le droit à un emploi décent et à un salaire décent, une économie et une société plus justes. Leur espoir est évolutionnaire, et non révolutionnaire. Cependant, à un autre niveau, ils demandent beaucoup : une démocratie dans laquelle le peuple compte, et non les dollars, et une économie de marché à la hauteur des espérances qu’elle suscite.
Les deux sont liés : comme nous l’avons observé, des marchés sans entrave conduisent à des crises économiques et politiques. Les marchés ne peuvent fonctionner correctement qu'à condition qu’ils opèrent dans le cadre de régulations gouvernementales adaptées ; et ce cadre ne peut être érigé que dans une démocratie qui reflète l’intérêt général – et non l’intérêt des 1%. Le meilleur gouvernement que l’argent puisse acheter ne suffit plus.
Copyright: Project Syndicate, 2011.
Traduit de l’anglais par Martin Morel
Podcast de cet article en anglais.

*La mondialisation, une menace pour la moitié des Français...*

 
50 % des Français perçoivent la mondialisation comme une menace contre un peu plus d'un tiers (37 %) qui y voient une opportunité, selon un sondage TNS Sofres pour l'émission Dimanche+ de Canal+, publié dimanche 6 novembre. C'est deux points de moins que la précédente étude sur le sujet, en avril.
Le clivage est net en fonction de la préférence partisane. 53 % des sympathisants du PS voient la mondialisation comme une menace, contre 37 % pour ceux de l'UMP. Les chiffres grimpent à 66 % chez les partisans du Front de Gauche et 74 % chez ceux du Front National. Selon l'étude, les sympathisants de l'UMP sont les seuls à voir majoritairement (56 %) une opportunité dans la mondialisation.

Ces résultats se font l'écho du "succès" d'Arnaud Montebourg, qui prône la "démondialisation", lors du premier tour de la primaire socialiste le 9 octobre. Le député de Saône-et-Loire avait réuni plus de 455 000 voix, terminant troisième du scrutin. "Je n'ai pas gagné la primaire, mais je pense avoir gagné la bataille des idées", a affirmé dimanche Arnaud Montebourg, auteur du livre Votez pour la démondialisation ! (Flammarion), sur Canal+.
LIBRE-ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME COHABITENT
Face aux conséquences de la mondialisation, les souhaits des Français paraissent au moins en partie contradictoires. Selon le sondage, 78 % d'entre eux jugent souhaitable de favoriser le libre-échange et d'exiger la réciprocité de la part de pays qui exportent beaucoup en France. Mais dans le même temps, ils sont plus des deux tiers à souhaiter que des mesures protectionnistes soient prises à l'échelle européenne (75 %) ou au moins pour la France (68 %).
Toutefois, même ceux qui souhaitent ces mesures se montrent assez sceptiques sur leur caractère réalisable. En effet, les 78 % de Français qui jugent souhaitable le libre-échange contre réciprocité se répartissent en 42 % qui la jugent réaliste et 36 % qui ne le pensent pas. De même, parmi les 75 % de Français qui souhaitent des mesures protectionnistes pour la France, 42 % les jugent réalistes contre 33 % d'un avis contraire. Le scepticisme est encore plus grand s'agissant du protectionnisme au niveau de la France : 35 % le jugent souhaitable et réaliste contre 33 % souhaitable mais pas réaliste.

vendredi 14 octobre 2011

*BREF APERCU : Colloque à l’occasion du 50ème anniversaire de la Délégation générale du Québec à Paris « La Coopération franco-québécoise : hier, aujourd'hui, demain »*


Le premier ministre du Québec, de même que le ministre d'État et ministre des Affaires étrangères et européennes de France, Alain Juppé, se sont adressé aux participants du colloque « La Coopération franco-québécoise : hier, aujourd'hui, demain ».

Jean CHAREST, Premier Ministre du Québec. Alain JUPPÉ, Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères et européennes français. Michel Robitaille, Délégué général du Québec à Paris.


Nous avons assisté au Colloque à l’occasion du 50ème anniversaire de la Délégation générale du Québec à Paris « La Coopération franco-québécoise : hier, aujourd'hui, demain »*

Organisé par la Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs, ce colloque visait à souligner le 50e anniversaire de la présence québécoise en France en proposant un regard sur l'histoire et les perspectives de la relation France-Québec.
Ce colloque traitait des principaux outils et moyens de fonctionnement de cette coopération, du début des années 60 à nos jours, et visait à en dresser un bilan dans tous les domaines. Il réunissait des experts et des acteurs de cette coopération, tant français que québécois.
« Il est de notre intérêt mutuel de poursuivre le développement d'une relation aussi productive, aussi féconde, marquée par l'innovation et la créativité. Cette relation mature peut faire preuve d'audace. Le meilleur exemple est sans aucun doute l'Entente entre le Québec et la France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles », a souligné Jean Charest.


LA SUITE : 

*BREF APERCU : Colloque à l’occasion du 50ème anniversaire de la Délégation générale du Québec à Paris « La Coopération franco-québécoise : hier, aujourd'hui, demain »*


*BREF APERCU Cocktail : Pour souligner le 50e anniversaire de la Délégation générale du Québec à Paris*


 

*Sarkozy : « la culture comme réponse à la crise »*

Bien à vous,

lundi 10 octobre 2011

*Elements of a Socially Sustainable Globalization...*

M. Juan SOMAVIA, Directeur Général de l’OIT

"Nous allons démontrer que depuis l’Amérique latine nous pouvons avoir une vision économiquement productive, une croissance réelle et consolidée, en nous appuyant sur la protection sociale pour créer plus d’emplois, mais aussi plus d’équilibres”, affirme Juan Somavía, en visite à Paris fin septembre 2011 à l’occasion d’une réunion de travail du G20. Le diplomate chilien, à la tête de l’OIT depuis 1999, ajoute :
En Europe, les équilibres sont rompus. La seule préoccupation est de garder la confiance des marchés financiers, mais c’est oublier que c’est la confiance de la population qui donne sa véritable stabilité à une société.
Le directeur de l’Organisation Internationale du Travail estime que “dans les pays dont l’endettement est très élevé, la consolidation fiscale peut s’avérer nécessaire, mais elle doit avoir lieu d’une manière socialement responsable, en donnant la priorité aux défavorisés et en maintenant le système de sécurité sociale de base.”
Virage à gauche décisif
Juan Somavía remarque que la situation actuelle est inédite. Car les pays émergents, notamment d’Amérique latine, sont sortis plus vite de la crise que les nations développées. Après le grand virage à gauche opéré par la plupart des gouvernements de la région, beaucoup d’entre eux ont privilégié des politiques sociales plus marquées, en particulier pour affronter la crise.
Pour le directeur de l’OIT, c’est ce phénomène qui a permis de recréer des emplois plus rapidement. Il rappelle en revanche les effets catastrophiques des politiques libérales imposées par les pays riches à l’Amérique latine dans les années 1980, puis à l’Asie dans les années 1990, à qui l’expérience a servi de leçon :
Tous les pays latino-américains et asiatiques se sont rendus au FMI pour dire : “Merci beaucoup pour vos crédits. Tenez, et ne nous prêtez plus rien, parce que nous disposons de la liberté d’action permettant d’appliquer les politiques que nous considérons appropriées et nécessaires.”
Pour Juan Somavía, il est grand temps que les pays européens commencent à s’intéresser à ce qui se passe hors de leurs frontières : “Les nations développées donnent l’impression de tout ramener à elle ; elles se regardent un peu trop le nombril, sans réussir à comprendre les expériences des autres pays."

*******
Somavía añadió que en América Latina "hay una conjunción de muchos países de llevar adelante políticas sociales más intensas. Con la crisis aumentó la protección social, se regeneró el empleo más rápidamente".

En declaraciones radiales a La Red desde París, donde participa de la reunión de ministros de trabajo del G-20, Somavía sostuvo que "en el mundo desarrollado, por el contrario, no logran encontrar el camino y esto eventualmente los va a llevar a mayor desempleo, que va a terminar afectando a América Latina en el futuro, también a Asia".

En ese tenor, precisó que "lo que ocurre en Europa es que no se están dando los equilibrios. Se preocupan por darle confianza a los mercados financieros, pero se están olvidando que la confianza de la gente es la que da verdadera estabilidad a una sociedad".

"Por eso en la OIT planteamos que en países donde llegaron a un nivel muy alto de deuda la consolidación fiscal puede ser necesaria, pero eso tiene que ser de una manera socialmente responsable, con prioridad para los más desposeídos, manteniendo el sistema de seguridad social básico", dijo.

Al respecto precisó que "aquí se le está dando prioridad a la consolidación fiscal, cuando todo buen economista nos va a decir que la mejor respuesta para reducir el gasto público es crear empleo, porque el empleo genera ingresos para consumir, reactiva la economía y permite al Estado recibir más impuestos".

"En consecuencia -aseguró- se está colocando el tema fiscal exclusivamente, cuando hay que tener un equilibrio entre las dos cosas. En lo general los ministros de Trabajo del G-20 comprenden que este equilibrio es necesario".

Acerca de cómo los países desarrollados pueden seguir esas políticas económicas, Somavía indicó que "en el fondo uno tiene la sensación de que el mundo desarrollado está como centrado en sí mismo, que se está mirando un poco el ombligo y no logra comprender las experiencias de otros países".

En ese sentido recordó que "las experiencias de América Latina en los 80´ y de Asia en los 90´, en que nos aplicaron esas políticas, fueron nefastas".

Al respecto sostuvo que "todos los países latinoamericanos y asiáticos fueron al FMI y le dijeron: `muchas gracias por sus créditos. Aquí los tienen y no nos vuelvan a prestar, porque estamos en libertad de acción de aplicar las políticas que consideremos convenientes y necesarias".

Tras recomendar que los europeos "vean un poquito las experiencias latinoamericanas y asiáticas y se den cuenta que esa es la salida", Somavía aseveró que "el UNASUR puede tener un gran rol que jugar, en que pensemos juntos los temas".

"Se pude demostrar -agregó- que desde América Latina podemos tener una visión que es económicamente productiva, donde nuestro crecimiento es posible, que se puede tener un piso de protección, generar mayor empleo y en consecuencia mayores equilibrios".

Finalmente, Somavía explicó que "se están haciendo esfuerzos en América Latina para que crezca la clase media, se proteja a la clase media y los más pobres puedan subir en la escala".
Bien à vous,
@Morgane BRAVO

samedi 8 octobre 2011

*Territoires de francophonie*


Bien à vous,

*Fête de la Francophonie 2011 en Grèce*


Institut français d'Athènes
19 mars 2011

Concours de la Francophonie 2011 : Fête des laurléats
• Collégiens et lycéens ( 12 -18 ans )
Rap, graphisme, pochoir, musique, photo, etc. seront proposés aux 400 lauréats francophones venus de toute la Grèce.
• Remise des prix aux collégiens
• Remise des prix aux lycéens. L'artiste MC Solaar remettra les prix spéciaux du jury.

Bien à vous,

lundi 19 septembre 2011

*Union Européenne : Hymne à la joie*

*La France s'intéresse : au projet de développement du Nord québécois...*


Mandaté par le premier ministre français François Fillon, le ministre français chargé de l'Industrie, de l'Énergie et de l'Économie numérique, Éric Besson, était de passage au Québec du 7 au 10 septembre afin de coordonner l'action de la France à l'égard du Plan Nord. M. Besson dirigeait une délégation de représentants de 14 entreprises françaises.

Durant son séjour, la délégation française a été reçue par le premier ministre du Québec, Jean Charest, qui était accompagné de la ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Monique Gagnon-Tremblay, et du ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Sam Hamad.

La délégation a aussi eu l'occasion d'échanger avec le négociateur en chef du Québec dans le cadre de l'Accord économique et commercial global Canada-Union européenne, Pierre Marc Johnson, en plus de rencontrer des représentants d'Investissement Québec.

Lors de leur visite du Nord québécois, le ministre Besson et les représentants des entreprises françaises se sont rendus :
  • à Chibougamau, où ils ont assisté à une présentation du Plan Nord suivie d'une table ronde sur les occasions d'affaires liées à ce grand projet.
  • à Radisson, où ils ont visité le complexe hydroélectrique La Grande.
Le déploiement du Plan Nord représente une occasion de renforcer les liens économiques existants entre le Québec et la France. À ce titre, mentionnons que la France constitue le deuxième investisseur étranger au Québec après les États-Unis, avec près de 400 entreprises au Québec générant plus de 30 000 emplois.

Rappelons que le Plan Nord, présenté le 9 mai dernier, est l'un des plus grands chantiers de développement économique, social et environnemental de l'histoire du Québec. Il se déploiera sur 25 ans et entraînera, durant cette période, des investissements de plus de 80 milliards de dollars. Le Plan Nord intègre le développement énergétique, minier, forestier, bioalimentaire, touristique et du transport, la mise en valeur de la faune ainsi que la protection de l'environnement et la conservation de la biodiversité. Il favorisera le développement au bénéfice des communautés concernées et du Québec tout entier, et ce, dans le respect des cultures et des identités.
Gouvernement du Québec


*A SUIVRE...*


Bien à vous,
@Morgane BRAVO

samedi 23 juillet 2011

vendredi 24 juin 2011

*Bourget : Sarkozy et les défis de la mondialisation...*

A propos de L' OCDE

*Economie de l'Internet : le nombre d'abonnements au haut débit mobile dépasse le demi-milliard, selon l’OCDE*

L’engouement toujours plus grand pour les smartphones et les tablettes informatiques alimente la croissance des services haut débit mobiles.

Dans les pays de l’OCDE, les abonnements au haut débit mobile ont dépassé le demi-milliard fin 2010, soit une progression de plus de 10 % par rapport à juin 2010, selon de nouvelles statistiques de l’OCDE.

Les abonnements au haut débit fixe ont atteint pour la première fois le chiffre de 300 millions, mais leur progression a été ramenée à 6 % en glissement annuel, soit le taux le plus faible depuis que l’OCDE a commencé à rassembler des statistiques, il y a un peu plus d’une décennie. C’est le signe d’un taux élevé de pénétration du haut débit et d'une saturation du marché dans certains pays.

Les Pays-Bas et la Suisse occupent le haut du tableau avec 38.1 abonnements pour 100 habitants, devant le Danemark (37.7) et la Norvège (34.6).

Les abonnements à la fibre continuent de progresser et représentent 12.3 % de l’ensemble des connexions fixes haut débit. La technologie DSL reste la courante (57.6 %), devant le câble (29.4 %). Les pays où la fibre est la plus développée sont le Japon (58 %), la Corée (55 %), la République slovaque (29 %) et la Suède (26%).


Dans le haut débit sans fil, la Corée est en tête, avec 89.8 abonnements pour 100 habitants, devant la Finlande (84.8), la Suède (82.9) et la Norvège (79.9). Ces chiffres sont à comparer avec une moyenne de 41.6 et un total d’un peu moins de 512 millions pour la zone OCDE.


L’essor du haut débit mobile a été dynamisé par des offres de tarifs pour données forfaitaires et peu coûteux, selon l’Edition 2011 des Perspectives des Communications de l’OCDE. Le secteur des communications, comme le note cette publication, est sorti de la crise financière avec une résilience et une force intrinsèque qui montrent bien son rôle vital dans l’économie mondiale.

Cliquer ici pour télécharger les données dans Excel

Plusieurs facteurs clés contribuent au maintien de la bonne santé du secteur, notamment la longueur des périodes d’engagement auprès des opérateurs mobiles, la popularité croissante des offres triservices (télévision et téléphonie fixe et mobile) et le fait que les services de communication sont de plus en plus perçus comme des postes de dépenses incontournables. Les ménages qui veulent réduire leurs dépenses économisent semble-t-il sur d’autres postes, du moins dans un premier temps, selon les auteurs de la publication.


La prévalence croissante des offres groupées a également joué un rôle dans cette évolution, en renforçant la loyauté des consommateurs et en limitant les changements d’opérateurs, ce qui a aidé ces derniers pendant le ralentissement de l’activité. Les offres groupées sont intéressantes pour les consommateurs, qui bénéficient de tarifs plus bas et d’autres avantages comme la facturation unique, des services intégrés ou une seule et même assistance client.


L’OCDE signale toutefois que la complexité de certaines offres groupées les rend de plus en plus difficiles à interpréter et crée des difficultés supplémentaires pour le consommateur souhaitant comparer les prix et prendre des décisions en connaissance de cause. De surcroît, avec le groupage des offres, il peut être plus difficile pour les consommateurs de changer de fournisseurs ou de renoncer à un service.

Les perspectives des Communications de l’OCDE mettent également en avant l'importance grandissante de l'IPv6, étant donné que le stock d'adresses IPv4 non attribuées est quasiment épuisé. Cela encourage l'adoption plus rapide par l'industrie et représente la seule solution, à long-terme, pour assurer la capacité d'internet à connecter des individus et des appareils.

Trois nouveaux rapports ont également été publiés comme documents de base en vue de la prochaine réunion à haut niveau sur "l'économie d'Internet : générer de l'innovation et de la croissance". Le premier analyse les "plans d'actions du haut débit à l'échelle nationale", à travers la zone OCDE, apportant une synthèse des éléments communs et des enjeux de ces plans. Le second, "la prochaine génération de réseaux d'accès et les structures du marché", met l'accent sur les évolutions des structures du marché haut débit à partir du déploiement des services du très haut débit et des implications politiques et réglementaires. La troisième "l'accès à la fibre optique - développements réseau dans la zone OCDE" analyse l'utilisation de la fibre optique pour fournir des réseaux de connexions locales pour la provision d'accès haut débit. 

22/06/2011 
OCDE

Bien à vous,
Morgane BRAVO

jeudi 23 juin 2011

*BREF APERCU : A l’occasion de la participation québécoise au Salon "LE BOURGET 2011" : Réception à la Délégation générale du Québec à Paris*

Monsieur Clément GIGNAC
Ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation du Québec.

Monsieur  Michel ROBITAILLE
Délégué général du Québec en  France

*Photos : Copyright ©Morgane BRAVO*

***A l’occasion du Salon international de l’Aéronautique et de l’Espace

LE BOURGET 2011

Monsieur  Michel ROBITAILLE
Délégué général du Québec en  France

Nous a conviés à une réception à la Délégation générale du Québec
à Paris, le mercredi 22  juin 2011 à 19h00

en présence de
Monsieur Clément GIGNAC
Ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation.

*BREF APERCU :




M. Pierre Hébert
Premier conseiller Affaires économiques,
de la Délégation générale du Québec à Paris

 M. Éric DUFLOS Attaché Secteur aéronautique, de la Délégation générale du Québec à Paris 
& M. Thierry HAUSS, Sofrecom.








Mme. Christiane DEMOULIN Attachée à  la Délégation générale du Québec à Paris




M. Denis FORTIN, GIE AXA(à droite).




Morgane BRAVO (à gauche)
***FELICITATIONS : UN SUCCES! : Environ 200 personnes. Réception très intéressante, conviviale & internationale!***

*BREF APERCU : Participation québécoise au Salon "LE BOURGET 2011" : Réception à la Délégation générale du Québec à Paris*

*BREF APERCU : Dévoilement de la programmation du "50e anniversaire" de la Délégation Générale du Québec à Paris*
http://t.co/jNZq03X 

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*La ministre Gagnon-Tremblay annonce la signature de quatre nouveaux ARM entre le Québec et la France...*

La ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Monique Gagnon-Tremblay, et le ministre auprès du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération, Henri de Raincourt, ont participé aujourd’hui à Paris à une cérémonie de signature de quatre nouveaux arrangements de reconnaissance mutuelle (ARM). Cette signature avait lieu en marge de la troisième rencontre du Comité bilatéral responsable de la mise en œuvre de l’Entente Québec-France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles.

« Nous consolidons aujourd’hui cet ambitieux chantier qui consiste à établir un espace de mobilité professionnelle entre le Québec et la France. Avec ces nouvelles signatures, nous couvrons la très grande majorité des secteurs d’activités professionnelles qui font l’objet de demandes de reconnaissance de la part de Français désirant travailler au Québec », a déclaré la ministre Gagnon-Tremblay.

Les nouveaux ARM concernent les audioprothésistes, les technologues professionnels, ainsi que quatre fonctions de représentant en assurances et deux fonctions de courtier en valeurs mobilières.

La troisième rencontre du Comité bilatéral responsable de la mise en œuvre de l'Entente entre le Québec et la France, que coprésident les ministres Gagnon-Tremblay et de Raincourt, a permis de faire le point sur la mise en application des ARM déjà conclus pour les professions et métiers et de déposer le rapport annuel des secrétaires généraux. À ce jour, les négociations ont permis de signer des ARM pour 77 professions, fonctions et métiers du côté québécois.

« Avec la croissance des investissements directs étrangers et du commerce mondial ainsi qu’avec l’internationalisation de la recherche, la mobilité des ressources humaines est un facteur essentiel de progrès. La mise en œuvre de cette entente réaffirme la force des liens qui unissent le Québec et la France et incarne très concrètement cette relation exceptionnelle et audacieuse », a conclu la ministre.

Rappelons que l'Entente entre le Québec et la France en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles a été signée le 17 octobre 2008. Son objectif est de faciliter l'exercice des professions et des métiers réglementés sur le territoire des deux Parties et de permettre ainsi à une personne, déjà munie d'un titre de formation obtenu sur l'un des deux territoires et d'un permis, d'exercer sa profession ou son métier, à certaines conditions, sur le territoire de l'autre Partie.


Gouvernement du Québec

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*Journée dédiée à la Francophonie et à la langue française : Monique Gagnon-Tremblay porte la voix du Québec...*

Le lundi 20 juin, à son siège parisien, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a rendu un vibrant hommage au québécois Jean-Marc Léger, l’un des pères de la Francophonie, décédé en février dernier à Montréal. Plus de cent personnes dont des membres de la famille Léger, se sont réunies pour entendre des personnalités témoigner de l’engagement et des convictions de ce visionnaire qui a consacré sa vie à la construction du dialogue entre les peuples de langue française.

En réponse à ces échanges éclairants et souvent émouvants, la ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie du Québec, Monique Gagnon-Tremblay, le fils de feu Jean-Marc Léger, Antoine Léger, et le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, ont inauguré la « Salle Jean-Marc Léger » au siège de l’OIF.


Au nom du premier ministre du Québec et du gouvernement québécois, Mme Gagnon-Tremblay a salué le « militant pour une francophonie des peuples » qui « mérite notre reconnaissance et doit être une source d’inspiration et de volonté pour les générations futures ». La plaque commémorative, offerte par le gouvernement du Québec, rappelle la conviction profonde de cet illustre Québécois : « la langue française est notre patrie profonde, elle nous a définis, nous a nommés, elle nous permet le dialogue avec ce qui, dans le monde, est de langue française ».

Le même jour, la Délégation générale du Québec, en collaboration avec l’OIF et le ministère des Affaires étrangères et européenne, accueillait près de deux cents participants, dont les ambassadeurs d’une quinzaine d’États, à son colloque « Le français et la montée des pays émergents », qui se tenait au Théâtre de l’Alliance française. Dans son discours d’ouverture, la ministre Gagnon-Tremblay a souligné que l’apparition de nouvelles économies émergentes laissait présager « un paysage linguistique mondial profondément remodelé » susceptible d’ébranler les positions actuelles du français. Elle a également évoqué la grande préoccupation de la Francophonie face au « recul du français dans les instances internationales » et insisté sur la nécessité « d’actions concrètes, d’engagements fermes, (…) en faveur du français. »


En conclusion du sommet, le secrétaire général de la Francophonie, M. Abdou Diouf, s’est associé au message de la ministre en plaidant pour un « sursaut, une prise de conscience à tous les niveaux (…) de l’importance de cet enjeu essentiel », tout en évoquant l’instauration d’une « gouvernance linguistique mondiale ».

Des conférenciers venus du Mexique, de la Chine, du Danemark, du Brésil, d’Afrique du Sud, du Sénégal, de la Suisse, du Québec et de la France ont tour à tour traité de la place et du rôle du français sur le nouvel échiquier linguistique mondial. 


Gouvernement du Québec 

Bien à vous,
Morgane BRAVO





  

samedi 28 mai 2011

*Déclaration conjointe G8/Afrique...*

Déclaration conjointe G8/Afrique

DES VALEURS COMMUNES ET DES RESPONSABILITÉS PARTAGÉES
Sommet du G8 de Deauville -- 26-27 mai 2011

1. Le G8 et l'Afrique du Sud, l'Algérie, l'Égypte, l'Éthiopie, le Nigéria et le Sénégal, ainsi que la Commission de l'Union africaine, soulignent l'importance d'un partenariat renforcé entre le G8 et l'Afrique. L'Afrique est en marche et devient un nouveau pôle de la croissance mondiale, en dépit des difficultés restant à surmonter, notamment dans les pays les moins avancés. Le G8 et l'Afrique travaillent conjointement dans cette période cruciale de changement.
2. Pour atteindre nos objectifs, nous sommes déterminés à continuer de promouvoir ensemble nos valeurs communes, à savoir la paix, les droits de l'Homme, la gouvernance démocratique et le développement durable ; et nous continuerons d'assumer nos responsabilités respectives et partagées à cet égard, dans un esprit de transparence mutuelle.
* * *
Paix, sécurité et gouvernance
3. Nous saluons les progrès qui ont été accomplis dans l'ensemble en termes de stabilité et de démocratie sur le continent. Plusieurs conflits armés de longue durée ont pris fin et les processus démocratiques deviennent la norme et non plus l'exception. Néanmoins, des questions demeurent qu'il nous faut traiter, en particulier le respect des résultats d'élections libres et équitables et de l'état de droit, les aspirations des peuples à une plus grande ouverture démocratique, et le règlement des conflits persistants. Les menaces planétaires actuelles telles que le terrorisme, la traite d'êtres humains et le trafic d'armes et de stupéfiants, la criminalité organisée et la piraterie, requièrent un renforcement des initiatives nationales et régionales en Afrique, avec le soutien de la communauté internationale, ainsi qu'une coopération mondiale accrue.
4. Nous nous félicitons du soutien indéfectible que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'Union africaine et les Nations Unies ont apporté à la volonté libre et souveraine du peuple ivoirien. Nous sommes profondément préoccupés par la situation humanitaire et socio-économique en Côte d'Ivoire. À cet égard, nous appelons l'ensemble de la communauté internationale à fournir l'aide nécessaire pour alléger de toute urgence le fardeau des réfugiés et des personnes déplacées dans le pays et à soutenir le Président Alassane Ouattara et son gouvernement, pour leur permettre de restaurer de façon durable la paix, la sécurité et la stabilité, et de favoriser la relance économique dans tout le pays. Nous encourageons également les autorités ivoiriennes à déployer tous leurs efforts pour prendre les mesures nécessaires au traitement des questions de justice, de paix et de réconciliation pour l'ensemble du peuple ivoirien, et à mettre en œuvre toutes les mesures non encore appliquées de l'accord politique de Ouagadougou, notamment celles liées au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration des anciens combattants.
5. Nous saluons le travail accompli par le Groupe de mise en œuvre de haut niveau de l'Union africaine pour le Soudan, avec les parties soudanaises. Tout en félicitant les parties à l'Accord de paix global (APG) ainsi que le peuple du Soudan pour l'issue positive du référendum de 2011, nous condamnons l'escalade récente de la violence à Abyei. Nous appelons toutes les parties à ordonner le retrait de toutes les forces non autorisées de la zone, à respecter leurs engagements antérieurs, et nous les appelons à trouver des accords sur toutes les questions pendantes de l'APG, notamment celles concernant le statut de la région d'Abyei, le pétrole et la dette. Nous appelons instamment les parties prenantes à conclure rapidement les négociations sur les dispositions d'après-référendum entre le Soudan et le Sud-Soudan indépendant, dans un contexte de bonnes relations de voisinage et de viabilité économique mutuelle des deux États. Nous sommes préoccupés par la violence et l'insécurité persistantes au Darfour et appelons toutes les parties concernées à s'efforcer de trouver rapidement une solution dans le cadre du processus de Doha, sous les auspices du médiateur en chef adjoint et du gouvernement du Qatar. Nous sommes favorables à la poursuite de la coopération et des efforts conjoints du G8 et des pays africains à ces fins, notamment à travers le Forum consultatif sur le Soudan.
6. Nous appelons instamment le gouvernement fédéral de transition de la Somalie (GFT) à élargir et à consolider le processus de réconciliation et à travailler avec la communauté internationale pour trouver un accord sur la marche à suivre concernant, notamment, les modalités de finalisation de la transition et les prochaines actions prioritaires, telles que la mise en place d'un processus constitutionnel après l'expiration, en août 2011, du mandat des institutions fédérales de transition. Nous appelons toutes les parties prenantes à soutenir un processus inclusif dirigé par la Somalie, comme moyen de règlement du conflit. Nous nous félicitons de l'action menée par l'Union africaine et sa mission AMISOM, et nous apportons notre appui total à la mission et aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Somalie. Nous sommes déterminés à rester engagés de manière constructive sur la question de la Somalie, et à soutenir les efforts internationaux visant à instaurer un environnement pacifique et sûr, dans lequel les droits de l'homme et les institutions démocratiques peuvent se développer à tous les niveaux.
7. Nous saluons la déclaration politique et le plan d'action adoptés le 10 mai lors de la réunion ministérielle du G8 sur le trafic transatlantique de cocaïne, dont l'objectif est de renforcer la coopération internationale et régionale dans la lutte contre le trafic de stupéfiants des deux côtés de l'Atlantique.
8. Nous réaffirmons notre détermination à lutter contre toutes les formes de terrorisme et à agir sur les facteurs qui le favorisent, dans le respect du droit international, notamment les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et les conventions internationales pertinentes. Nous encourageons la mise en place de stratégies régionales qui tiennent compte de toutes les dimensions de cette menace transnationale. Nous sommes disposés à aider les pays affectés par ce fléau à renforcer leurs capacités de lutte contre le terrorisme et les groupes terroristes.
9. Nous sommes particulièrement préoccupés par la grave menace que constitue la piraterie, notamment celle émanant de Somalie. Nous sommes déterminés à continuer d'agir résolument contre cette menace, grâce à une réponse coordonnée en mer et à la prise en compte des besoins de renforcement des capacités régionales à long terme, notamment dans le cadre du Groupe de contact sur la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes, ainsi qu'à travers la stratégie globale visant à traiter les causes structurelles de la piraterie et à renforcer les capacités somaliennes. Parallèlement, nous reconnaissons qu'un soutien accru est requis pour assurer l'efficacité des poursuites judiciaires et de l'application des peines. Nous saluons l'adoption de la résolution 1976 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui constitue une avancée significative dans la lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes.
10. Nous nous félicitons des efforts réalisés par l'Union africaine et les communautés économiques régionales pour renforcer l'Architecture africaine de Paix et de Sécurité (AAPS), notamment la Force africaine en attente, et nous saluons le succès de la mise en œuvre du plan d'action du G8 adopté lors du Sommet de Sea Island en 2004 pour renforcer les capacités africaines de maintien de la paix. Nous rappelons la nécessité de renforcer encore l'AAPS dans un esprit de responsabilité mutuelle et nous reconnaissons les progrès accomplis, avec la récente évaluation de l'AAPS et l'adoption des principaux éléments de sa feuille de route. Nous soulignons qu'il est essentiel d'améliorer la coordination entre toutes les parties prenantes dans le domaine de l'aide et de promouvoir l'appropriation par les Africains, afin d'assurer l'efficacité maximale et dans la durée des initiatives de paix et de sécurité sur le continent africain.
11. Le respect des droits de l'Homme, de l'état de droit et de la gouvernance démocratique, ainsi que de l'égalité entre hommes et femmes, revêt une importance primordiale pour le développement durable, la stabilité et la démocratie. Nous saluons la décision de l'Union africaine d'accélérer la ratification des instruments africains en matière de gouvernance et de droits de l'Homme, notamment la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Nous renouvelons notre soutien à l'Architecture africaine de gouvernance, notamment au Mécanisme africain d'Évaluation par les Pairs (MAEP), et nous encourageons la poursuite de l'application des recommandations des programmes d'action nationaux du MAEP. Nous encourageons également la ratification et la mise en œuvre complète de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples, et de son Protocole relatif aux droits de la femme en Afrique.
12. Nous soutenons sans réserve les actions menées par l'Union africaine et les organisations régionales africaines pour lutter contre les changements de régime non constitutionnels. Nous encourageons la poursuite des efforts réalisés pour garantir l'état de droit et le respect des droits de l'Homme et pour lutter contre l'impunité. Nous accueillons avec une grande satisfaction les initiatives prises par plusieurs pays africains pour mettre en place des mécanismes de justice transitionnelle afin de traiter les cas de violation des droits de l'Homme. Ces actions doivent se poursuivre.

Développement économique et environnement
13. L'Afrique attire de plus en plus les investissements étrangers et voit son secteur privé se développer. Aujourd'hui, l'objectif est de s'appuyer sur la dynamique positive de l'économie africaine pour atteindre une croissance plus inclusive, partagée et durable, permettant de créer des emplois, d'assurer la sécurité humaine, et d'offrir des opportunités à tout un chacun, en particulier à la jeune génération. Nous devons intensifier notre action en faveur des moteurs de la croissance économique, notamment le développement du capital humain, l'intégration commerciale régionale et mondiale, l'environnement des affaires, la mobilisation des ressources nationales, et l'amélioration de l'accès aux infrastructures et aux services qui y sont liés, notamment dans les domaines de l'énergie, des transports, et des technologies de l'information et de la communication. À cet égard, nous nous félicitons des conclusions de la 16ème réunion du Forum pour le Partenariat avec l'Afrique, qui s'est tenue le 21 avril 2011 à Paris.
14. Au-delà de l'aide publique au développement (APD) traditionnelle, les pays africains doivent attirer plus d'investissements nationaux et d'investissements directs étrangers pour financer leur croissance économique, tout en préservant la viabilité de la dette. Les efforts conjoints destinés à améliorer le cadre réglementaire et l'environnement des affaires, et à lutter contre la corruption, ont besoin d'être renforcés. À cette fin, nous mettrons en place, au sein du Forum pour le Partenariat avec l'Afrique, un dialogue impliquant les entreprises, afin d'accroître la dynamique existante et de contribuer à lever les obstacles à la réforme de l'environnement des affaires. Nous encourageons tous les acteurs concernés à réaliser des investissements responsables, et nous appelons les entreprises à améliorer leur responsabilité sociale.
15. L'intégration régionale est essentielle pour renforcer la croissance et la stabilité en Afrique. Des stratégies ambitieuses ont été adoptées, mais leur mise en œuvre progresse de façon lente et inégale. Par ailleurs, les économies africaines ne sont pas suffisamment intégrées dans les chaînes d'approvisionnement mondiales. Nous soutenons une approche ambitieuse pour les initiatives d'intégration régionale et les zones de libre-échange en Afrique, qui sont autant d'éléments constitutifs d'une plus large intégration à venir. Nous saluons la proposition de consacrer le prochain Sommet de l'Union africaine en janvier 2012 à la promotion du commerce intra-africain, afin de favoriser une meilleure intégration régionale et continentale. Nous continuerons d'apporter notre soutien à l'Union africaine et aux communautés économiques régionales en vue de la mise en œuvre complète de leurs plans d'action, notamment le Programme minimum d'Intégration (PMI) de l'Union africaine. Nous encourageons les communautés économiques régionales à assurer une meilleure coordination entre elles et avec l'Union africaine. Nous entendons soutenir les actions destinées à améliorer l'efficacité des principaux couloirs commerciaux, notamment ceux qui sont cruciaux pour favoriser les échanges commerciaux dans les pays africains enclavés, et plus particulièrement la mise en œuvre des plans d'actions spécifiques élaborés par les communautés économiques régionales. Nous encourageons également les réformes nécessaires pour développer les échanges commerciaux régionaux et améliorer les infrastructures. Compte tenu du défi particulier que doit relever le continent, nous appelons la communauté internationale, et notamment à travers les banques multilatérales de développement, à agir de manière concertée en donnant la priorité à l'Afrique dans le cadre du financement des projets d'infrastructures.
16. L'intégration régionale de l'Afrique est par ailleurs essentielle pour assurer l'intégration effective du continent dans les marchés mondiaux. Nous réaffirmons notre engagement en faveur du processus de libéralisation du commerce et d'édiction de règles pour renforcer le système multilatéral, et nous sommes prêts à étudier toutes les options de négociation pour mener le cycle de Doha à terme y compris au regard des priorités des pays les moins avancés (PMA) en accord avec le mandat de Doha.
17. L'amélioration de la mobilisation des ressources nationales est cruciale pour assurer un développement durable, renforcer la résilience de la croissance et réduire la dépendance à l'égard de l'aide. L'amélioration des systèmes administratifs et des politiques fiscales dans les pays en développement contribuera à la constitution d'une base fiscale durable permettant de financer les programmes de développement déterminés au plan national.
18. La transparence des paiements et de la collecte des recettes associée aux ressources extractives, et une gouvernance financière saine dans la gestion de ces recettes, sont essentielles pour tirer pleinement profit des ressources nationales et assurer la fourniture de biens et de services publics aux citoyens. Plus largement, des systèmes de finances publiques transparents, équitables et opérationnels sont un élément déterminant pour lutter contre la pauvreté et assurer un développement durable et autonome. Une bonne gouvernance financière, à la fois en termes de recettes et de dépenses, est une condition nécessaire pour y parvenir. Par conséquent, nous soulignons combien il est important de continuer à appuyer le Plan d'action du G8 pour la bonne gestion des finances publiques en Afrique adopté en 2007, et nous saluons les efforts conduits actuellement par l'Afrique en faveur d'une bonne gouvernance financière.
19. Nous continuerons tous de soutenir la transparence dans d'autres domaines, notamment la mise en œuvre complète de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE). Nous appelons tous les pays, notamment les pays riches en ressources, et les entreprises extractives à adhérer cette initiative ou à la soutenir. Nous nous félicitons également des efforts complémentaires déployés pour améliorer la transparence concernant les recettes, et nous nous engageons à mettre en place des lois et règlements sur la transparence, ou à promouvoir des normes à caractère volontaire, qui instaurent une obligation ou une incitation pour les entreprises pétrolières, gazières et minières de rendre compte des paiements effectués au profit de chaque État. Nous encourageons la mise en œuvre complète des initiatives internationales et régionales destinées à lutter contre l'exploitation et le commerce illicites des ressources naturelles en Afrique, comme le Programme d'action de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs adopté à Lusaka en décembre 2010. Une approche globale et internationale est nécessaire pour agir contre l'exploitation et le commerce illicites des ressources minérales et promouvoir une gestion saine des ressources naturelles, y compris la protection des forêts.
20. Le G8 continuera à soutenir le renforcement des capacités et la coopération technique dans les domaines de la gouvernance macroéconomique, de la fiscalité nationale, de la gestion des finances publiques, et des négociations de concessions et de contrats.
21. L'accès limité à l'énergie, que ce soit l'électricité ou les combustibles utilisés pour la cuisson, reste très préoccupant. Il s'agit d'un obstacle majeur au développement économique et à la lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, l'utilisation courante de combustibles de cuisson traditionnels a un impact sanitaire et environnemental très négatif. Par conséquent, nous rappelons la nécessité d'assurer un accès à des services énergétiques durables, en mettant tout particulièrement l'accent sur les énergies renouvelables. Le G8 continuera à soutenir des projets d'accès à l'énergie, centralisés et décentralisés, en particulier les projets ayant une dimension régionale et axés sur le développement durable, ainsi que les initiatives en matière de commerce transfrontalier et de renforcement des capacités dans le domaine de l'énergie. Le Plan d'action de l'Union africaine et du NEPAD et le Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA) constituent des cadres appropriés pour mobiliser les investissements directs étrangers. Nous rappelons que des réformes institutionnelles et réglementaires sont nécessaires pour attirer davantage d'investissements, en particulier privés.
22. Nous considérons qu'il est primordial que l'utilisation des ressources en eau des grands fleuves tienne compte des intérêts des pays en amont et en aval, afin de parvenir à des accords en vue d'un développement commun.
23. L'agriculture africaine peut être un moteur essentiel d'une croissance et d'un développement économiques durables et généralisés. La hausse durable de la productivité et de la production agricoles offre de vastes possibilités pour attirer les investissements du secteur privé et mobiliser des sources de capitaux privés, créer des emplois, augmenter les revenus des exploitants agricoles et stimuler la croissance solidaire dans l'Afrique rurale. Elles contribuent à l'amélioration de la sécurité alimentaire et sont des facteurs déterminants pour neutraliser la volatilité des prix. Nous prenons l'engagement d'améliorer la sécurité alimentaire en Afrique en renforçant la coopération entre le G8 et l'Afrique par le biais de l'Initiative de L'Aquila sur la sécurité alimentaire et du Programme intégré pour le Développement de l'Agriculture en Afrique (CAADP).

Suivi mutuel des engagements
24. Dans un esprit de responsabilité mutuelle, nous sommes déterminés à tenir nos engagements et à suivre leur mise en œuvre, afin d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement d'ici 2015, de renforcer la croissance économique et la création d'emplois, et de relever les défis mondiaux.
25. Nous accueillons avec satisfaction le processus engagé pour assurer le suivi mutuel de nos engagements, et le rapport du G8 pour 2011 sur le suivi de ses engagements en matière de santé et de sécurité alimentaire, ainsi que le premier rapport de l'Union africaine et du NEPAD sur le partenariat du G8 avec l'Afrique. Nous reconnaissons la nécessité de poursuivre nos efforts pour améliorer le processus de suivi mutuel des engagements.
26. Nous encourageons le suivi mutuel des engagements et la transparence dans l'utilisation des ressources nationales et extérieures pour le développement, et nous appelons la société civile et les acteurs du secteur privé à favoriser la transparence à tous les niveaux. Les mécanismes de suivi des engagements doivent permettre l'évaluation des performances et comporter des incitations adéquates pour encourager le respect des engagements. Nous appelons tous les donateurs et les partenaires africains à fournir des informations transparentes et complètes sur les flux d'aide et à participer aux efforts multilatéraux en faveur de la transparence. Nous saluons la détermination du Japon, qui a organisé la réunion ministérielle de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) à Dakar les 1er et 2 mai, en dépit des difficultés occasionnées par la récente catastrophe.
27. Dans la perspective du 4ème Forum de haut niveau sur l'efficacité de l'aide qui doit se tenir d'ici la fin de l'année à Pusan en Corée du Sud, nous nous félicitons des efforts déployés pour mettre en œuvre la Déclaration de Paris et le Programme d'action d'Accra. Des défis importants subsistent, tels que l'implication de nouveaux acteurs, notamment les nouveaux donateurs et le secteur privé, dans le cadre international de développement, le renforcement de l'impact de l'aide, la limitation de la fragmentation de l'aide grâce à une meilleure division du travail, le renforcement des capacités institutionnelles et l'amélioration du suivi des engagements et de la transparence. Nous appelons à accorder une attention accrue à l'impact et aux résultats de l'aide et des politiques de développement.
28. Compte tenu des défis qu'il nous reste à relever, nous soulignons combien il est urgent de mobiliser un large éventail de ressources pour le développement et les biens publics mondiaux. L'APD est un élément-clé pour les pays en développement d'Afrique, notamment pour les pays les moins avancés et les États fragiles. Nous réaffirmons nos engagements, notamment en matière d'APD et d'amélioration de l'efficacité de l'aide. En synergie avec d'autres sources de financement, l'APD sert également de catalyseur pour les principales politiques de développement et pour la mobilisation des investissements privés en faveur de la croissance économique. Nous insistons sur la nécessité d'une approche du développement plus large que l'aide et de mobiliser d'autres ressources, comme le souligne le Consensus de Monterrey, notamment les ressources nationales, les financements innovants, les transferts des migrants, et les instruments de marchés utilisés par les banques de développement et les flux privés.
* * *
29. Les défis qui nous attendent sont considérables, mais notre volonté commune de les relever est tout aussi grande. Nous agirons dans un esprit de partenariat, avec l'objectif de libérer le potentiel de développement d'un milliard d'Africains.

Site de la Présidence Française des G20 et G8 : www.g20-g8.com

Bien à vous,
Morgane BRAVO