*2011 Création du Blog. From Paris, France. Par Morgane BRAVO *Avocat de formation, expérience Diplomatique... 2002 en France : Candidate (titulaire) aux élections Législatives, dans la 14ème Circonscription de Paris. 16e arrondissement (Sud)*

jeudi 15 mars 2012

*BREF APERCU « La France dans la mondialisation : conquérir plutôt que subir ? » *



Colloque international organisé par Pierre Lellouche, Secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur 

« La France dans la mondialisation : conquérir plutôt que subir ? »  
a eu lieu le 15 mars 2012 à Bercy

PROGRAMME
Colloque animé par Jean-Marc Sylvestre 

14 h 00 Discours d’ouverture de François Fillon, Premier ministre

14 h 20 Faut-il avoir peur de la mondialisation ?
Intervention de Pierre Lellouche
« La France dans la mondialisation »
Stéphane Richard, président-directeur général d’Orange
« Un leader des télécoms face aux enjeux de la mondialisation »
Nicolas Baverez, historien et économiste
« Mondialisation et déclassement, des inquiétudes légitimes? »
Earl Fry, professeur de sciences économiques
« États-Unis / Europe : deux modèles face à la mondialisation »

15 h 20 Échanges de questions-réponses avec la salle

15 h 45 La France peut-elle rester une terre de production dans la mondialisation ?
Élie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS
« Atouts et défis de la France dans la mondialisation »
Denis Kessler, président-directeur général de SCOR
« Quelle politique de compétitivité dans la compétition mondiale ? »
Hervé Le Lous, président-directeur général de Vivasanté Laboratoires Urgo
« Réindustrialiser par l’export : témoignage d’une success story à la française »

16 h 30 Échanges de questions-réponses avec la salle

16 h 45 Clôture du colloque par Vincent Chriqui,
Directeur général du Centre d’analyse stratégique

BREF APERCU
Crédit Photos ©Morgane BRAVO


Stéphane Richard, président-directeur général d’Orange
« Un leader des télécoms face aux enjeux de la mondialisation »



Earl Fry, professeur de sciences économiques
« États-Unis / Europe : deux modèles face à la mondialisation »


Élie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS
« Atouts et défis de la France dans la mondialisation »


Nicolas Baverez, historien et économiste
« Mondialisation et déclassement, des inquiétudes légitimes? »



 Faut-il avoir peur de la mondialisation ?
Intervention de Pierre Lellouche

Discours clôture colloque de  DG du CAS disponible en PDF :

samedi 3 mars 2012

*Commerce extérieur du Canada : des rendements décroissants?*




Commerce extérieur du Canada : des rendements décroissants?
Par Peter G. Hall, Vice-président et économiste en chef. 

"Les opinions sur l’état du commerce extérieur du Canada sont nombreuses et variées. Les exportations et les investissements à l’étranger ont été durement éprouvés par la récession mondiale et ont eu du mal à se redresser. Il est vrai que la croissance globale était très lente avant la récession en raison de la faiblesse des ventes aux États-Unis. Pourtant, la croissance du commerce extérieur est censée propulser l’économie canadienne, les échanges dynamiques avec les marchés non traditionnels figurant au premier rang. Que faut il penser de tout cela?

Certains des revers essuyés par le Canada sont le lot de toutes les nations commerçantes. D’autres difficultés sont propres au Canada et, en ce sens, elles sont plus déterminantes. Il est donc vital de comprendre où se situe le Canada par rapport au reste du monde, tout particulièrement dans un contexte de turbulence à l’échelle internationale. À première vue, les statistiques ne sont pas encourageantes. La part du Canada dans le commerce mondial est en diminution : de 4,0 % en 2000 elle est descendue à 2,8 % en 2010. Y a-t-il une explication évidente à cette contraction ou doit-on plutôt y voir la confirmation que nous perdons du terrain sur la scène mondiale?

Ce qui ressort le plus des données, c’est le déclin de la part de nos échanges avec les États-Unis. Les exportations canadiennes en pourcentage du total des importations américaines n’ont cessé de reculer, passant de 19,5 % au milieu des années 1990 à un peu plus de 14 % en 2010. La vigueur du dollar a eu des effets dévastateurs sur nos ventes aux États-Unis puisque la sensibilité des prix chez nos voisins a augmenté et les biens chinois sont devenus de plus en plus attrayants. La récession a retranché 1,5 point de pourcentage supplémentaire à notre part. Un certain tassement est normal vu la participation accrue des marchés émergents à l’économie mondiale, mais l’ampleur de notre dégringolade sur le marché américain dépasse les attentes.

La part du Canada dans le commerce de la zone euro est beaucoup plus faible. En 1990, nos exportations y représentaient seulement 0,7 % des importations. Cette part s’est érodée peu à peu depuis 20 ans si bien qu’elle est maintenant de 0,4 %. Ce recul s’explique facilement par l’intégration accrue de l’Europe et la montée des marchés émergents. Vu l’état actuel de l’économie européenne, cette stabilité pourrait être suspecte à court terme, mais les négociations de libre-échange en cours pourraient améliorer les perspectives à long terme du Canada.

À la lumière de la diversification spectaculaire du commerce auprès des marchés émergents, faisons-nous mieux dans ces économies en ébullition? La croissance de nos exportations y est généralement spectaculaire, mais, malgré tout, nos parts y sont aussi à la baisse. Entre 1990 et 2010, notre part des importations est respectivement passée de 2,1 % à
1,5 % au Brésil, de 2,8 % à 1,1 % en Chine, de 1,3 % à 0,6 % en Inde et de 1,1 % à 0,6 % en Russie. Voilà qui est déconcertant, mais ce tableau met également en évidence la progression du commerce entre ces marchés. Comme ils affichent une croissance annuelle du PIB plus élevée, il est logique que la part du Canada diminue. Le Canada est toujours dans la course : il est présent, mais de plus en plus par la voie des ventes de ses sociétés affiliées à l’étranger. Et ces ventes dépassent non seulement la croissance des exportations, mais elles sont aussi maintenant supérieures en volume.

À cela, il y a toutefois une exception notable : les ventes à l’exportation à destination du Mexique attirent l’attention parce qu’à un taux moyen de 8 % au cours de la dernière décennie, elles sont bien inférieures à la croissance sur d’autres marchés émergents. Mais en pourcentage de l’ensemble des importations mexicaines, cette part a, en réalité, nettement augmenté depuis 20 ans, progressant de 1,3 % à 2,9 % – soit une hausse impressionnante qui devrait faire réfléchir les détracteurs de l’ALENA.

Conclusion? Il est trop tôt pour regretter la diminution de la part des exportations du Canada dans le monde. Cette baisse est en partie naturelle et en partie compensée par les ventes de nos sociétés affiliées à l’étranger. Nous devons cependant nous assurer que si notre part continue à fléchir, cette glissade est normale et positive, et pas le contraire".


"Le présent propos est uniquement présenté à titre d'information. Il ne se veut pas une déclaration générale ou détaillée sur un sujet particulier et aucune déclaration ni confirmation, expresse ou implicite, n'est faite à l'égard de son exactitude, de son opportunité ou de son intégralité. Ce propos ne vise pas à fournir de conseils de nature financière,juridique, comptable ou fiscale et ne devrait pas servir à cette fin. EDC et l'auteur se dégagent de toute responsabilité à l'égard des pertes ou des dommages attribuables à l'utilisation des renseignements qui y sont énoncés ou encore à leur inexactitude ou aux erreurs ou aux omissions qu'ils peuvent contenir".


*A SUIVRE...!*


Bien à vous,